Aimez la j-music, elle vous le rendra...

Publié le par Epikt

Grande nouvelle, Epikt vend son cul sur le trottoir d’en face. Cela n’arrivera à priori pas tous les jours mais je vous mets au défi de refuser quand Ananda vous fait ses petits yeux de Bambi.
L’article que je lui ai refilé s’appelle « Rien à battre de la j-music » et tout est dans le titre. Dans les grandes lignes : j’y formule l’idée selon laquelle, pour quiconque essaye d’adopter une attitude un minimum exigeante et ouverte dans son rapport à la musique, le développement de la j-music en tant que label et marché est tout sauf souhaitable.
D'ailleurs j'en suis pas mécontent de ce petit blabla, j'aurais peut-être du le garder pour le Suki-Suki finalement... enfin bon, le mal est fait et le voilà désormais lisible sur le bloug d’Ananda.


Mikan desu!


Coïncidence (ou pas) troublante (ou pas), j’ai écrit cet article sans vraiment penser à quelques affaires récentes (dont je n'ai de toute façon pris connaissance qu'après avoir rendu mon papier) ayant secoué le verre d’eau de la j-music en France, notamment la fermeture annoncée de mimu, suivi (deux mois plus tôt :/) du départ d’une des pontes de JaME (ce qui ne me fait ni chaud ni froid considérant le peu de crédit que j’accorde à ce site, mais dont le témoignage est assez édifiant).

Je regrette la fermeture de mimu. Il est vrai que personnellement je n’y trouve que très rarement mon compte mais il s’agissait d’un site plutôt intègre, ayant entre autres le mérite (rare) de ne pas faire de visual-kei (ou presque) et de ne pas confondre j-music et manga. Ainsi, malgré une qualité parfois fluctuante (et comme souvent des yeux plus grand que le ventre ainsi qu’une envie de beurre, d’argent du beurre et de cul de la crémière) mimu était, parmi les média d’importance du milieu, le seul décent.
Du coup pour le béotien dont l’horizon ne va pas plus loin que la production commerciale, il ne reste plus rien. Et je doute sérieusement que l’audience se déporte vers chez moi (ce qui lui ferait du bien pourtant). Les fans inspirés se rabattront alors sans doute vers J-Decouverte – site qui il est vrai n’a ni la carrure (c’est petit et amateur) ni la qualité rédactionnelle de mimu, mais qui dans l’ensemble a largement meilleur goût – et, je pense, n’y perdront pas.

De mon coté cela me conforte dans ma volonté de travailler modestement, en marge et en indépendant. J’aime croire que cela me protège des déboires des gros, de leurs impératifs de production comme de la pression à laquelle ils doivent faire face. Pour l’instant ça marche : je trouve l’année 2009 splendide et la nécro du Suki-Suki-Daisuki n’est à priori pas pour tout de suite.

Publié dans tribune

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A
Ah oui le témoignage de Tanja sur les conditions de "travail" à Jame est magnifique et confirme tristement ce que tout le monde pensait en y remettant une bonne couche.
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